Au début de ce menuet à trois temps, le hautbois est presque seul, simplement soutenu par quelques instruments.
Les cordes deviennent plus présentes et insufflent du corps au lyrisme du hautbois solo.
Ah, voilà la flûte ! Elle s’adresse brièvement au hautbois avant qu’il ne reprenne ses habitudes de soliste.
Avec ce "faux" concerto pour hautbois, Ravel livre une suite au caractère "dansé", estompant le tragique d’une œuvre écrite pour ses amis tués au front.
Ravel sait bien cacher son jeu !